date et lieu de naissance C'est le 3 novembre 1980 que Elias a poussé son premier cri, c'était à Londres.
origines C'est un pur produit britannique.
âge 40 ans.
statut civil Il est en couple depuis deux ans avec une femme. Ils ont prévu de se marier bientôt, mais Elias ne l'aime plus, la relation s'étiole.
statut financier Moyen. Sa compagne et lui gagnent assez pour vivre correctement, mais ils ne sont pas Crésus.
orientation sexuelle Il avait l'hétérosexualité chevillée au corps, pour lui il ne pouvait qu'aimer les courbes féminines, s'il regardait parfois ses camarades de classe sous la douche après le sport, ce n'était qu'accidentel, s'il appréciait certains d'entre eux, ce n'était qu'amical....oui, pendant des années il s'est voilé la face. Il a eu du mal à l'accepter cette homosexualité.
profession/études Il prétend travailler comme gardien de nuit dans un parking, mais en fait, si vous allez faire un tour dans le club de Siegfried, vous le verrez sans aucun doute puisqu'il y est Escort.
Quand êtes vous arrivé(e) en ville ? Je suis arrivé en ville quand j'avais environ huit ans. Mon père a été muté ici aux Etats-Unis, l'entreprise pour laquelle il travaillait en Angleterre ouvrait une succursale ici et il en a obtenu le poste de Directeur. C'est donc les bagages à la main que ma soeur et moi avons débarqué dans ce pays à la langue quasi-similaire, mais à la culture quelque peu différente de notre Angleterre natale. Les premières années furent assez compliquées, les enfants sont plutôt cruels entre eux alors quand vous êtes un "étranger", il faut du temps pour que vous vous fondiez dans la masse. Je dirais que lorsque j'ai eu douze ans, on avait fini par oublier que je venais d'Angleterre
Dans la vie, vous croyez à la chance ou pas du tout ?
C'est une excellente question que vous posez là et, pour être honnête, je crois que chacun fabrique sa propre chance. Il ne faut pas attendre bêtement les bras ballants que tout vous tombe tout rôti dans la bouche, si vous voulez avoir de la chance, il faut tout faire pour. Je sais que cela peut paraître un peu "bateau" comme réponse, mais c'est ma manière de voir les choses. Mon père avait l'habitude de nous dire qu'il faut travailler pour réussir, ce à quoi il ajoutait que je ne réussirais pas grand-chose, puisque je ne travaillais quasiment pas à l'école. Il n'avait pas tout à fait tort.
Votre caractère c'est quoi ?
Mon caractère ? Oh là, vaste sujet que voilà. Je ne suis pas quelqu'un de difficile à vivre, tout du moins je ne le pense pas. Demandez autour de vous, on vous dira que je suis quelqu'un de serviable, quelqu'un de gentil, quelqu'un sur qui l'on peut compter. On dirait la personne idéale, n'est-ce pas ? Pourtant la perfection n'est pas de ce monde et j'ai un côté que je ne montre que très peu. Parce que si les adjectifs que j'ai dit tout à l'heure me qualifient très bien, il y en a d'autres qui peuvent s'appliquer à moi également, comme par exemple, bagarreur, jaloux, possessif, sarcastique...tout de suite, cela donne moins envie, n'est-ce pas ? Je peux être très violent, autant en paroles qu'en actions, mais il faut tout de même me pousser loin pour cela.
You got designer shades just to hide your face
Une maternité dans Londres, il faisait beau en ce matin du trois novembre, comme si le soleil lui-même avait décidé de chasser la grisaille Londonienne dans l'unique but de fêter ma naissance. Je m'appelle Elias Porter et je suis né à Londres donc, il y a quarante ans de cela. Mes parents avaient chacun un travail très bien payé. Mon père était représentant dans une société d'import-export et ma mère était infirmière. Trois ans après ma naissance, une petite soeur vint compléter le tableau familial.
Nous étions très heureux tous les quatre, nous avions une vie de famille similaire à une grande majorité de nos concitoyens, ma mère collectionnait les tasses et autres assiettes à l'effigie de la famille royale, nous avions même une photo de la Queen Mum, dans le couloir de l'entrée et de sa fille, la Reine Elizabeth, dans le salon. Mes parents étaient des inconditionnels de la famille royale. Personnellement, je ne m'y intéressais pas beaucoup, parce que j'étais un peu trop jeune pour comprendre ce qu'il se passait. Nous avons quitté Londres quand j'ai eu huit ans. Papa est arrivé un soir à la maison et a dit à ma mère que nous allions changer de vie. Nous allions partir pour l'Amérique. Ma mère eut peur que nous ne réussissions pas à nous adapter.
Il me fallu quatre ans pour faire oublier à tout le monde que je venais d'Angleterre. Quand j'étais adolescent, je ne travaillais pas très bien à l'école, je passais mon temps avec une bande de garçons de mon âge, ils étaient les "caïds" du lycée, ceux avec qui il fallait être absolument. J'avais réussi à me faire admettre dans leur bande et j'en étais fier, mais mes parents l'étaient moins, ils auraient préféré que je ramène de meilleures notes. Si, quand j'ai commencé ma scolarité américaine, ils avaient eu l'espoir que peut-être j'allais faire quelque chose de mes dix doigts, ils ont bien vite déchanté et ont fini par concentrer tous leurs espoirs sur ma petite soeur qui réussissait brillamment le moindre examen.
J'avais dix-sept ans quand mes parents ont définitivement arrêté d'espérer un avenir brillant pour moi. J'obtins péniblement mon diplôme de fin d'études à dix-huit ans et après, il ne fallait plus me parler d'étudier, c'était terminé pour moi. Je me fis embaucher dans un restaurant comme plongeur, si, vous savez, celui qui fait la vaisselle. C'était la seule chose que je pouvais faire à l'âge que j'avais. A vingt-et-un an, j'ai été embauché par un bar dans lequel j'allais souvent avec mes amis, ils recherchaient un serveur, j'ai sauté sur l'occasion.
J'ai travaillé dans cet endroit jusqu'à l'âge de trente-six ans. Jusqu'à il y a quatre ans quoi. Après, changement d'orientation professionnel, mais je ne l'ai pas vraiment voulu. Je vais vous raconter ce qu'il s'est passé. Mes trente-six ans, mes amis m'appellent et me disent que ce serait bien qu'on se fasse une petite soirée, elle eut bien lieu, sauf qu'elle ne dura pas toute la nuit. Au sortir de cette soirée, j'ai voulu...et bien, je ne sais pas trop, j'ai voulu tester cette attirance que je pensais ressentir pour les hommes, je suis donc allé dans un club d'escortes. Malheureusement, je ne me suis pas senti à mon aise dans cet endroit, bien au contraire. J'ai repoussé le type qui est venu me voir et le ton est rapidement monté, on en est même venu aux mains jusqu'à ce que les vigiles de l'endroit interviennent. J'ai été conduis dans le bureau du directeur et là...je ne saurais pas vraiment ce qu'il s'est produit, mais quand je l'ai vu, j'ai....j'ai senti mes jambes qui flageolaient, il avait un tel charisme, il se dégageait de lui un tel magnétisme que j'écoutais à peine ce qu'il me disait. Pourtant, si j'avais écouté, j'aurais pu éviter de me faire embaucher dans son foutu club pour être escorte à mon tour. Oui, c'était une sorte de punition de sa part. J'ai merdé, je devais payer. C'était soit ça, soit les flics. N'ayant pas spécialement envie de me frotter aux forces de l'ordre, j'ai pris la première option. Cela fait donc quatre ans que je bosse pour Siegfried Lerhman.
C'est dans ce club que j'ai fait la connaissance de Molly, ma compagne. Elle était venue avec ses amies pour "délirer", pour savoir ce qu'on pouvait trouver dans un club comme celui-là et je fus celui chargé de les occuper. Je le fis tant et si bien que Molly et moi sommes tombés amoureux. C'était il y a deux ans. Cela fait également deux ans que je mens à Molly, parce qu'elle me demande toujours de quitter le club, de faire autre chose, mais je n'y arrive pas. Je lui ai dit que c'était fait que j'avais quitté mon poste d'escorte et que, à présent, je travaillais de nuit dans un parking, mais la vérité c'est que j'ai besoin de ce job. Cela fait un an que ma relation avec Molly bat de l'aile, je me sens tellement mal que j'ai plongé à pieds joints dans l'alcool, le tabac...et le sexe. Il me faut ma dose quotidienne, surtout pour le sexe. Je suis devenu ce qu'on appelle un "sex-addict" et la plupart du temps je préfère être le "passif" que l'"actif" et si vous ne savez pas ce que cela veut dire, je vous conseille d'aller faire une recherche sur Google. Quoi qu'il en soit, je mens à ma compagne alors qu'on est censé se marier dans quelques mois. Je ne sais pas comment tout cela se finira, mais cela doit s'arrêter un jour ou l'autre, non ? Et Siegfried qui déborde d'inventivité pour "pimenter" mes soirées....Normalement, je ne devrais plus travailler pour lui, ma punition ne devait durer qu'un an, mais pour moi ce n'est plus une punition...enfin plus vraiment, mais Siegfried me tient par les...enfin vous voyez, parce qu'il sait que je mens à Molly et il me fait chanter avec cela. Cela lui permets de me faire faire ce qu'il veut.
D'ailleurs, il faut que j'y retourne. Je ne parle plus à mes parents depuis cinq ans, je n'ai gardé de lien qu'avec ma petite soeur, mais elle vit à Dallas, alors on ne se voit pas souvent.
behind blue eyes
pseudo/prénom Sweety Madness/Karine
région/pays Bretagne / France.
comment as-tu connu le forum ? C'est
@Siegfried Lerhman qui m'en a parlé
.
prélien ou personnage inventé ? Pré-lien de
@Siegfried Lerhman des commentaires, des suggestions Nope.
profession/études Secrétaire.
avatar Hugh Dancy.
crédits oldmiserunt - spacemen et hysteriatic.